Dans tout le monde occidental il y a des millions d’immigrés, surtout en Europe et en Amérique du Nord.

La France est, sans aucun doute, un pays où il y a beaucoup d’immigrés venus d´autres pays européens et surtout de pays africains et arabes. Ces personnes n’ont eu qu’une seule solution pour leur survie : l’immigration. Quelques uns ont été obligés de partir de leurs pays à cause de divers problèmes : politiques, sociaux et même familiers. Les guerres, les persécutions politiques, la faim, la misère et la mort, sont quelques unes des raisons qui les ont fait changer leur destin. Ils ont décidé partir á l’aventure pour améliorer leur condition de vie. Cependant, après leur arrivée à ce pays d’accueil, ils se sont aperçus qu’ils n’étaient pas les bienvenus. Cette situation se vérifie surtout envers les africains et les arabes.

En France, les immigrés sont discriminés et se sentent exclus d’une société qui ne les accepte pas. D’abord, ils doivent surpasser plusieurs obstacles bureaucratiques à leur insertion dans la société française pour pouvoir avoir accès au monde du travail. Tout est rempli de difficultés !

Quand  finalement ils trouvent un travail, c’est un travail que les français se refusent à faire, un travail de seconde. Ils deviennent ouvriers ou maçons, ou encore servants.

Ces étrangers, comme ils sont appelés, gagnent des salaires bien inférieurs à ceux des français et sont obligés de vivre en banlieue, dans des ghettos ou dans des bidonvilles (des quartiers où les maisons sont faites de bidons), selon leur race, origine et couleur de peau.

Aujourd’hui, après des dizaines d’années d’immigration,  apparaît une nouvelle classe de personnes : les enfants et les grands enfants des premiers immigrés. Pour ceux-ci, la France n’est pas un pays d’accueil, mais oui, le pays où ils sont nés et où ils ont été élevés comme étant français à part entière. Comme rien ne les rattache à leur pays d’origine, ils se sentent citoyens de pleins droits. Néanmoins, ils ne sont pas vus comme cela par la société dans laquelle ils sont insérés.

La citoyenneté est un grave problème pour le gouvernement français. Les conflits émergent entre les communautés de français de seconde (les étrangers) et les communautés de « vrais » français. Bien récemment,  les conflits se sont agravés et les rues des grandes villes françaises (surtout Paris) ont été la scène d’une vraie bataille qui a compté plusieurs bléssés et morts. Tout cela à cause de la citoyenneté interdite aux français d’autres origines.

Les français d’origine discriminent les personnes noires ou arabes, pas seulement à cause de leurs origines, mais surtout parce qu’ils considèrent qu’ils sont la cause du grand chômage que la France subit aujourd’hui. Ils les considèrent une maladie sociale qui doit être bannie. Pour eux, la France est aux français ! Néanmoins, ils oublient que les immigrés ont été, pendant la seconde moitié du siècle XX, la force du travail qui a aidé considérablement à la reconstruction de la France. Le travail des immigrés a été, après guerre, une importante force national. Les français oublient également que ces personnes, qu’ils excluent, ont été exploitées dans leurs propres pays quand  la France les a colonisé.

La France, le pays de la Liberté, de l’égalité et de la Fraternité, essaye de fermer la porte aux immigrés. Ceux-ci ne sont plus utiles, les banlieues sont devenues des ghettos de marginaux. Mais, on peut constater que, s’ils sont discriminés, il est normal qu’ils se transforment en marginaux. Ils n’ont pas de  travail, ils sont chômeurs, alors ils se révoltent contre la misère, mais surtout, ils se révoltent devant la passivité de l’Etat qui ne fait rien pour résoudre leur situation en tant que citoyens.

La France, comme d’autres pays européens, a des responsabilités envers les immigrés qu’elle a accueillis. Les immigrés blancs, qui y sont restés et ont réussi leur citoyenneté, le problème est résolu. Cependant, il y a des milliers d’africains et d’arabes qui regardent leur rêve de paix et d’une vie meilleure s’échapper. Leur futur devient le pire des cauchemars : comment retourner à leur pays d’origine où il n’y a pas de conditions de survie et où leurs enfants, nés et élevés en France,  se sentiraient des étrangers. Quel drame terrible pour ces hommes et femmes ! Étrangers en France, étrangers dans leurs pays qui est devenu inconnu pour eux. Ils se sont transformés en personnes sans patrie, sans nationalité. Discriminés seulement parce qu’ils ont cru qu’ils avaient le droit d’avoir une vie plus digne !

 

Edith Correia (página pessoal)